Article écrit en collaboration avec Joana LUPIN
La pornographie désormais omniprésente
De nos jours, la pornographie envahit notre quotidien.
Non pas que chacun d’entre nous ne vit que pour elle, ou qu’elle devient indispensable à notre quotidien. Elle est là, massive.
Massive, car on la retrouve peu ou prou et sous diverses formes sur internet : les réseaux sociaux, les courriels, et des sites internet.
D’autant plus envahissante et facilement accessible qu’on la retrouve sur nos appareils mobiles, nos smartphones.
Il suffit bien souvent d’un clic, volontaire ou pas, pour y être confronté.
D’ailleurs, des adolescents et maintenant de plus en plus souvent des enfants d’un dizaine d’années, tous équipés dès leur entrée en 6ème, voire dés l’école primaire pour certains, ont accès à ces contenus pourtant réservés initialement aux adultes, ou au moins à des ados pubères.
La France envisage de résoudre cette problématique en renforçant les pourvoi de l’ARCOM.
Mais ce n’est pas le propos de mon billet.
Alors, acteurs ou simples singes ?
Rien de négatif dans ce titre, mais sommes-nous des acteurs vraiment libres de notre sexualité ou alors de simples figurants exécutants ce que nous avons vu ?
Le sujet est vaste, car complexe.
La mode du porno
D’abord, la pornographie est aussi lanceur de mode. A la fois dans les corps et dans l’esprit.
Les corps qui doivent désormais répondre à de nouveau standard, avec rasage ou épilation complète ou presque des parties intimes.
Également dans l’esprit, avec l’exposition de tout ce qui est possible, tout ce qui allait il y a encore 30 ans, à l’encontre de la morale, essentiellement religieuse.
Jusque dans les années soixante, la parfaite épouse ne pouvait s’aventurer à faire une fellation, car il y avait des prostituées pour ça.
Je ne parle même pas de la pénétration anale, le tabou des tabous.
Donc, des progrès
Oui, bien sûr, une certaine banalisation d’actes dont tout démontre, dans la pornographie, que c’est possible, même si ces actes, une fois franchit les barrières psychologiques, restent encore marginales.
Bon nombre d’entre nous reste dans des pratiques des plus banales, qui apportent plaisir et extases, et qui semble bien s’inscrire de plus en plus dans un respect mutuel.
Non que des pratiques marquent par nature même un manque de respect, puisque le choix est délibéré et réciproque.
Mais aussi de la tyrannie
Il est en effet pas toujours possible,voire même difficile de reproduire ce qu’on voit.
Car n’oublions pas l’essentiel : un film, porno ou non, reste un film.
Avec ses scènes rejouées, et le film monté. Ce que nous disons quelquefois à nos ados, que les films pornos sont avant tout des films, ce n’est pas la « vraie » vie, et bien c’est un peu pareil pour nous.
Regarder un film avec deux acteurs (magnifiques), efficaces, inépuisables qui donnent non pas du plaisir, mais une jouissance sans limite ; et se retrouver le soir dans le lit avec un homme moins performant, moins disponible, qui ne va peut-être pas répondre à notre envie de l’instant, même si l’amour est là ; sans compter les enfants, qui sont grognons, qui ne peuvent pas s’endormir, qui demande maman.
Je fais quoi, moi ?
Je ne regarde plus de porno -j’en regardait déjà rarement-, je suis amoureuse et j’essaie avec mon compagnon d’inventer notre sexualité, celle qui nous convient et nous procure les plus de plaisir possible le plus souvent possible ; sans enfant pour le moment, mais c’est à venir bien sûr.
Comme vous en avez l’habitude, c’est juste une tranche de vie. Pour lancer le débat, j’attends vos commentaires.
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